Le syndrome de Lacomme

Le syndrome de Lacomme

Le syndrome de Lacomme fait partie des aléas de la grossesse. En effet, 2 femmes enceintes sur 10 en souffrent.

Aussi, on le classe volontiers dans la catégorie des « petites galères » ou des « petits maux » de cette période. Pourtant ces appellations ne sont pas très justes. En effet, c’est un état douloureux, voire handicapant.

Mais, du fait qu’il ne fait courir aucun risque à la future maman et au bébé, on a tendance à penser qu’il est presque anodin.

Le syndrome de Lacomme : kesako ?

Ce sont des douleurs qui apparaissent en deuxième partie de grossesse et plus fréquemment le lors du dernier trimestre.

C’est un obstétricien, Maurice Lacomme, qui décrit, en 1962, pour la première fois ce phénomène. Aussi, il se caractérise par des tensions au niveau du bassin et la zone pubienne. En effet, elles sont dues aux changements que subit le corps de la femme.

Notamment, les ligaments qui se distendent. Et, ceci en raison du poids du fœtus qui appuie sur le bassin. Mais, surtout du fait que le centre de gravité de la future mère est déplacé vers l’avant.

Aussi, les douleurs pourront se ressentir dans tout le bassin et à l’endroit où ses deux os se rejoignent (au-dessus du pubis). Mais, dans certains cas, ces tiraillements vont irradier jusque dans les cuisses et les fesses. D’ailleurs, si vous en souffrez, la lourdeur douloureuse pourrait vous faire penser que vous êtes sur le point d’accoucher.  De plus, le fait de marcher est un déclencheur de douleur. Et, si vous avez déjà mal, ce sera un facteur aggravant.

Comment dépister le syndrome de Lacomme ?

La grossesse est une période très étrange. Car, pour certaines, se sera un bien-être constant aussi bien physique qu’émotionnel.

Mais, pour d’autres, ce sera un lot de changements que le corps accepte difficilement. Aussi, même si le bonheur d’attendre un heureux évènement est présent les maux quotidiens peuvent assombrir ce tableau. Parmi eux la sciatique ou la pubalgie qui font souffrir la femme comme le syndrome de Lacomme.

En effet, le premier irradiera au niveau des fesses et des cuisses et le deuxième dans toute la zone pubienne. Aussi, pour poser un diagnostic certain, le toucher vaginal sera l’examen le plus sûr. Il permettra d’écarter ces inflammations qui ont les mêmes symptômes.

Quelles solutions pour soulager les douleurs ?

Comme nous l’avons dit plus haut, cette affection est sans gravité pour vous et votre bébé. Et, à par le paracétamol, au niveau médicamenteux, vous ne serez pas plus aidée.

Même s’il est possible d’avoir des anti-inflammatoires pour une courte durée.

Aussi, le repos sera votre meilleure arme face aux épisodes aigus. Néanmoins, cela ne va permettre d’enrayer totalement le phénomène.

Alors, vous devrez être plus à l’écoute de ce corps qui change. Ainsi, demandez à votre conjoint de vous masser avec l’huile de massage pour le périnée.

Car, cela va vous aider à lâcher prise et à vous détendre. De plus, une séance avec un ostéopathe ou un kiné pourrait vous apaiser. Dans tous les cas, après votre accouchement les choses rentreront dans l’ordre.

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